Ecu bleu sombre de forme allongée, portant sept étoiles et la devise "Ne pas subir". A gauche, pointe en bas, une épée à poignée et garde d'or, dont la partie haute est cachée par un casoar rouge et blanc.

Vendéen d'origine, Jean de Lattre de Tassigny entre à Saint-Cyr en 1908, en sort dans la Cavalerie, sert au 12ème Dragons et dès septembre 1914 reçoit sa première blessure et la Légion d'Honneur. Blessé à trois autres reprises, il sera cité sept fois avant la fin de la guerre qu'il termine comme commandant d'un Bataillon d'infanterie, ayant été muté dans cette arme à sa demande.
En 1925, pendant la guerre du Rif, il est chef d'état-major à Fez. Il est muté ensuite à l'Etat-Major du Général Weygand, puis commande le 151ème Régiment d'infanterie à Metz. Gouverneur de Strasbourg, il est le plus jeune Général de brigade de l'Armée Française, à cinquante ans.
Le deuxième conflit mondial le voit partout : à Rethel à la tête de la 14ème Division, à Clermont-Ferrand où après l'armistice, il fonde sa première Ecole de Cadres, en Tunisie, à Montpellier, à Riom où il est prisonnier un an et d'où il s'évade pour gagner Londres et Alger où il recrée ses Ecoles de Cadres, fidèle à sa devise "NE PAS SUBIR". Est-il besoin de retracer la marche victorieuse de la Première Armée depuis l'île d'Elbe jusqu'au Danube en passant par l'Alsace, le Wurtemberg, le Bade, la Bavière, qui le désigne comme représentant de la France le 8 mai 1945 à Berlin, pour la capitulation de l'Allemagne ?
Surnommé le "Roi Jean", élevé à titre posthume à la dignité de Maréchal de France, il avait le dessein de faire de l'armée une "école de jeunesse".