Ecu d'azur bordé en pointe de jonquille avec en flanc dextre un casoar de candide et de gueules, l'étoile chérifienne de sinople bordée d'or en coeur. Brochant sur le tout une épée haute d'argent à la garde d'or cantonnée à dextre d'une barre de gueules chargée d'une plaque d'argent de Grand Croix de la Légion d'Honneur. En canton senestre du chef, l'inscription en capitales d'or, "Gal Callies".

Le Général Callies, né en 1896 dans le Finistère, fut reçu à l'âge de 18 ans au concours de l'ESM en 1914. Dès le mois d'août, il participe à ses premiers combats. Spécialiste des coups de main et des actions de reconnaissance, ses succès et son courage lui forgent une réputation légendaire. A la fin de la guerre, il est Capitaine, chevalier de la Légion d'Honneur et titulaire de neuf citations.

Après un an à la Spéciale, il se porte volontaire pour le Levant ; il obtient en Syrie cinq nouvelles citations.

En 1924, après un passage à l'Ecole de Guerre, il rejoint le Maroc. En 1932, alors qu'il est Chef de Bataillon, il se distingue par la minutie, la violence et l'audace de ses actions. Son bataillon jouit alors d'une grande réputation.

En 1940, il effectue son troisième séjour au Maroc comme chef de corps du 8ème Régiment de Tirailleurs Marocains, dont il fait l'une des plus belles unités d'Afrique. Après le débarquement américain, il est chargé d'organiser l'Ecole de Cherchell, avant de prendre le commandement de la 2ème Division d'Infanterie Marocaine. Cette division jouera un rôle capital dans la percée du Garigliano en mai 1944.

Nommé à la tête de la lère DI en février 1945, il entre en Allemagne, avant de commander l'Ecole d'application de l'infanterie puis la zone Nord des FFA.

Nommé Général d'armée en 1954, Inspecteur des Forces terrestres, maritimes et aériennes d'Afrique du Nord, il quitte le service actif en 1957.

Grand Croix de la Légion d'Honneur, titulaire de la Médaille Militaire et de 21 citations, le Général Callies laisse le souvenir d'un chef prestigieux.