Ecu de fantaisie d'azur foncé à la pointe chargée de l'insigne du 27^ème BCA d'argent broché d'une épée d'argent gardée d'or posée en pal, adextrée d'un galon jonquille et d'une croix de Légion d'Honneur, et senestrée d'une étoile de turquin mouvant du flanc surmontant l'inscription en capitales d'argent, "Lt Tom Morel". L'écu broché en chef dextre d'un casoar de candide et de gueules.

Théodose Morel eut très tôt la vocation du métier militaire et se forgea une haute idée de l'officier. Préparant le concours à Sainte-Geneviève, il doit se reprendre à deux fois avant d'intégrer. Il entre à Saint-Cyr en 1935 et choisit à sa sortie le 27ème B.C.A. à Annecy. Il y commande avec brio la Section d'Eclaireurs Skieurs, dont il fait un instrument de combat de premier ordre.
Durant la campagne de 1940 le Lieutenant Morel est affecté de se trouver loin du "vrai" front. Mais dès l'entrée en guerre de l'Italie le 12 juin, il combat avec acharnement et fait preuve des capacités d'un grand chef. Cité à l'ordre de la Division, il continue ses combats et obtient la Croix de Guerre. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur. Il n'est alors âgé que de 24 ans.
Nommé instructeur à Saint-Cyr en 1941 mais ne pouvant se résigner à la défaite, il entend donner à ses élèves la volonté et l'acharnement à défendre la grandeur de la France. Il les encourage implicitement à entrer dans la Résistance, où il entre lui-même en décembre 1942.
Le 31 janvier 1944, les maquis de Haute-Savoie se regroupent sur le plateau des Glières, sous le commandement du Lieutenant Tom Morel. Il s'y illustre par ses actes et sa haute conception de l'officier ; il se donne sans compter, se souciant des hommes avant toute chose. Respecté par ses ennemis, aimé par ses hommes, il est mortellement blessé en opérations par le Commandant Lefevre, Chef d'Etat-major des G.M.R., en prenant son PC. d'assaut.
Le 5 novembre 1944, le Général de Gaulle lui décerne à titre posthume la Croix de la Libération.
Sa devise: "Vivre libre ou mourir".