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CAPITAINE
GUILLEMINOT
(1975 - 1977)
Photo Ristori
- Coëtquidan
Ecu en métal argenté et émaillé à froid. Au centre, brochant sur une épée haute à garde d'or et lame d'argent, insigne en réduction du 3ème Bataillon Thaï, argenté et émaillé rouge et blanc. En pointe demi ancre d'or évoquant la Coloniale. Cernée d'un filet d'or, porte mauresque ouverte sur un ciel bleu nuit, symbolisant le pays où le Capitaine Guilleminot a trouvé la mort, alors que son grade et son nom figurent en lettres d'or sur un fond noir évoquant la clandestinité et la Résistance. Dans l'angle supérieur gauche, casoar rouge et blanc.
HISTORIQUE Henri Guilleminot naît à Strasbourg le 2 décembre 1926. En 1943, impatient d'agir et de participer à la libération du pays, il abandonne sa classe préparatoire à Saint-Cyr pour entrer dans la Résistance. A 17 ans, il est nommé Sous-lieutenant des F.F.I. de Saône et Loire. En 1944, il rejoint la 1ère Armée Française et termine la guerre au 35ème Régiment d'Infanterie. Il est alors déjà titulaire de deux citations. Il entre à l'Ecole Interarmes de Coëtquidan, avec la promotion Rome et Strasbourg.
Le Sous-lieutenant de 19 ans qui débarque à Saïgon en 1946 va brillamment confirmer ses qualités de soldat et de chef au cours des trois séjours qu'il accomplit en Indochine. D'abord en haute région avec le1er Bataillon Thaï, il est deux fois blessé, quatre fois cité et fait chevalier de la Légion d'Honneur.
Revenu en Extrême-Orient, le Lieutenant Guilleminot, à la tête d'une compagnie thaï, est à nouveau blessé et reçoit trois citations.
Nommé Capitaine lors de son troisième séjour en Indochine, il est deux fois blessé dans la fournaise de Dien Bien Phu. Fait prisonnier, il s'évade pour être à nouveau capturé. Nommé Officier de la Légion d'Honneur, il devient après sa libération instructeur de l'armée vietnamienne.
Il participe en 1956 à l'expédition de Suez dans l'état-major du Général Beaufre, puis rejoint l'Algérie où il prend, à sa demande, le commandement de la 4ème Compagnie du 2ème Régiment de Parachutistes Coloniaux. C'est à la tête de cette unité qu'il tombe à 32 ans, le 24 juin 1958, dans la région d'Abkou.
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