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GENERAL
(Marquis de) MONTCALM
(1980 - 1982)
Photo Ristori
- Coëtquidan
L'épée symbolise la vocation de l'Officier associée à l'idéal chevaleresque, le casoar blanc maculé de sang, le Saint-Cyrien et le sacrifice dont il accepte l'idée. Le fond noir frappé d'une tour et d'une fleur de lys est le drapeau du Royal Cavalerie, régiment de Montcalm. Le fond bleu et blanc, couleurs du Québec, témoigne de l'oeuvre de Montcalm dans cette province. La croix de Saint Louis qui figure en pointe de l'insigne rappelle la valeur de Montcalm, puisqu'il obtint cette distinction prestigieuse.
Louis-Joseph Montcalm naît le 28 février 1712. Après trois ans d'instruction militaire, il commence le service actif en 1727 au Régiment de Hainaut. En 1733 il est Capitaine dans l'armée du Maréchal de Saxe. En 1741, il obtient la charge d'Aide de Camp du Lieutenant Général de la Fare qui combat au sein de la coalition contre l'Autriche. Montcalm reçoit sa première blessure lors du siège de Prague. A son retour, il est chef de corps du Régiment d'Auxerrois. Blessé cinq fois en Italie, il sera finalement fait prisonnier. Libéré, il retourne en Italie pour être grièvement blessé pendant la sanglante bataille de l'Assiette.
Nommé Maréchal de Camp, il prend en mai 1755 le commandement des troupes françaises au Canada. La campagne de Chouagen commence dès juin 1756. Les trois fortifications du lac Ontario tombent après dix jours de harcèlement. Les défenses du lac Champlain subissent le même sort le 9 août. La campagne de Carillon est elle aussi un succès. Mais les renforts n'arrivent pas alors que les Anglais s'affermissent en vue de la campagne de Québec. James Wolfe arme 275 bâtiments montés de 27000 soldats et marins. Montcalm, lui, n'a que 1500 hommes.
Niagara puis Carillon tombent, les défenses de Québec sont alors menacées. Malgré la victoire de Montmorency, les Anglais accentuent la pression sur les Français qui résistent pied à pied. Le 13 septembre, ils sont cinq mille en ordre de bataille à l'ouest de Québec. Wolfe est blessé mortellement au cours d'une charge. Grièvement blessé lui aussi, Montcalm succombe le lendemain, réalisant la devise familiale : "La guerre est le tombeau des Montcalm." Les deux chefs reposent depuis sur les lieux-mêmes de leur mort, réunis dans un ultime hommage.
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