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VERCORS
(1960 - 1962)
Photo Ristori
- Coëtquidan
Doré et émaillé. Brochant sur un rectangle en hauteur à fond bleu foncé, roc stylisé bleu pâle chargé d'une carte de France blanche frappée d'une étoile en forme d'éclat rouge sang à l'emplacement du massif du Vercors. Au centre, horizontalement, une chaîne brisée en son milieu par une épée d'or à lame d'argent en relief, pointe en haut. En haut à droite casoar rouge et blanc. En pointe inscription "Vercors".
Ce nom évoque le souvenir et honore la mémoire des trois mille cinq cents F.F.I. qui furent décimés entre juin et août 1944 dans ce massif qui s'étend de Grenoble à Valence, et les furieux et farouches combats des résistants contre la 157ème Division de Montagne, aidée de la 9ème Panzer Division.
Avant 1944, le Vercors n'était qu'un massif superbe, près de Grenoble. Après les combats qui s'y déroulèrent, il devient un haut lieu de l'histoire de la Seconde guerre mondiale, au même titre que Sébastopol, Garigliano ou le plateau des Glières...
Lorsque les Allemands décident de se débarrasser des maquis du Vercors, celui-ci est devenu un point important de la résistance française : parachutages, actions sur les communications ennemies et appui potentiel d'un débarquement en Provence. Après quelques essais infructueux sur Saint-Nizier, nid d'aigle qui domine Grenoble, les Allemands envoient 30000 hommes face aux 5000 résistants qui occupent le plateau du Vercors, seuls et sans aide extérieure. Malgré une résistance héroïque et le sacrifice de nombreux combattants, le plateau est rapidement occupé par l'ennemi.
Le Vercors, comme les Glières, devient un maquis martyr.
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